NOTES

 

Résumé, un peu tendancieux, de ce que cite Chateaubriand (ouvrage cité, p. 246): « Ecoutons Johnson, le grand admirateur de Shakespeare, le restaurateur de sa gloire: « Shakespeare avec ses qualités a des défauts, et des défauts capables d'obscurcir et d'engourdir tout autre mérite que le sien. [...] Les effusions de la passion, quand la force de la situation les fait sortir de son génie, sont, pour la plupart, frappantes et énergiques; mais, lorsqu'il sollicite son invention, et qu'il tend ses facultés, le fruit de cet enfantement laborieux est l'enflure, la bassesse, l'ennui et l'obscurité, (tumour, meanness, tediousness and obscurity). Dans la narration, il affecte une pompe disproportionnée de diction... Il a des scènes d'une excellence continue et non douteuse; mais il n'a pas peut-être une seule pièce qui, si elle était aujourd'hui représentée comme l'ouvrage d'un contemporain, pût être entendue jusqu'au bout. »

Mais c'est Ben-Jonson qui est couramment cité pour attester l'ignorance de Shakespeare du grec et du latin.